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La naturopathie: obsolète, farfelue et dépassée ?

Si l’on se réfère à la définition d’origine de la naturopathie, la naturopathie peut paraître un peu obsolète, farfelue ou dénuée de fondement scientifique. Certains l’associeront aux remèdes de « bonne-femme » ou de grand-mère, qui, quand on y réfléchit bien, constituent le fondement des véritables soins de santé si l’on ne se contente pas d’en faire un commerce.

Bien sûr certaines approches ancestrales ou d’autres du 19e siècle (Kneipp, Lust, Lindlahr, Macfadden ou Tilden) qui prétendent toutes « aider la nature », peuvent paraître un peu simplistes, elles n’en sont pas moins puissantes pour autant. Bien au contraire, la nature infiniment vaste et complexe est beaucoup plus puissante et surtout moins nocive que notre actuelle chimie thérapeutique actuelle.

De nombreux naturopathes affirment que les maladies sont un moyen utilisé par l’organisme pour se purifier ou pour se nettoyer. Ainsi, le vitalisme affirme que les guérisons permettent une augmentation de la « force vitale » du patient. D’autres diront que le vitalisme permet de « stimuler les capacités de l’organisme à se guérir lui-même » plutôt qu’en « traitant les symptômes ».

La Naturopathie: un approche holistique

Ce qui est essentiel, c’est de concevoir l’homme dans sa globalité et la naturopathie comme une approche holistique. Cette discipline holistique envisage la personne comme un tout et comme un ensemble directement en lien avec son environnement. Le naturopathe ne se limitera pas à la vision des seuls symptômes. Sa vision s’élargira à la façon dont la personne s’alimente, à l’environnement et aux conditions dans lesquelles elle évolue (physique, professionnel, familial). Le naturopathe tiendra compte de multiples facteurs: des facettes émotionnelles, psychologiques, des pollutions ou des stress subis, mais également des anomalies ou des dysfonctionnements organiques ou physiologiques s’il y en a. Sans négliger l’aspect énergétique (invisible et subtile) de l’être humain qui est fondamental pour « corriger un terrain » ou pour effectuer une prévention efficace.

Entre temps, nous avons compris que l’immatériel qui précède à toute vie, ne pourra se manifester et se déployer de manière harmonieuse que si l’interface (système glandulaire) entre le monde des énergies et celui de la matière est intègre et lui-même équilibré et pleinement fonctionnel.

Le naturopathe sera donc un guide et un éveilleur de conscience. Il amènera la personne qui le consulte à améliorer son hygiène de vie de manière générale, ce qui améliorera la santé (physique, physiologique et hormonale et émotionnelle) ou permettra dans de nombreux cas de la retrouver. Des mesures préventives simples et une alimentation saine et équilibrée peuvent à elles seules rétablir un fonctionnement physiologique harmonieux à tout point de vue et rendre au corps son plein potentiel et toute son énergie vitale.

Le panel d’actions de la naturopathie est excessivement vaste puisque tout ce que nous offre la nature peut être considéré comme « thérapeutique », du moment que le moyen n’induit pas d’effet indésirables.

Si l’on comprend que l’idéal est d’intervenir de manière préventive avant que le corps ne soit affaibli ou malade, c’est gagné dans la plupart des cas. Malheureusement, l’éveil individuel est parfois lent et lorsqu’une personne consulte sur le tard, il n’est pas toujours possible au naturopathe de corriger un terrain et de permettre au corps du consultant de recouvrer totalement la santé. De nombreuses personnes ayant frappé sans succès à d’autres portes thérapeutiques consulteront un naturopathe en « dernier recours ».

Si en aucun cas nous, formés à la naturopathie, ne pouvons et nous ne devons nous substituer aux médecins, nous pouvons par contre collaborer avec eux. Nous pouvons aider une personne malade à retrouver le chemin de la santé et de la vitalité, tout en ne prétendant nullement soigner bien sûr.

Vers une naturopathie élargie

Pour notre programme de formation en naturopathie, une longue pratique et une collaboration avec des médecins « ouverts », ainsi que la prise de conscience de la nocivité de l’environnement et du monde actuels (pollution, « malbouffe », stress, prescription médicamenteuse à outrance…) nous ont poussé à inclure dans la naturopathie de nombreuses techniques.

Si la phytothérapie, l’aromathérapie, l’acupuncture, la réflexologie, la magnétologie, l’actinologie, etc. constituent des méthodes anciennes mais qui restent d’actualité, d’autres s’y sont ajoutés en raison (entre autres) des nouvelles technologies informatiques et électroniques. C’est ainsi qu’actuellement un naturopathe peut s’aider de nombreux appareils (biorésonance, spectrométrie, etc.) qui rendront sa pratique encore plus efficace. Des outils moins coûteux et facilement praticables par tous seront également bienvenus pour nous aider dans la pratique naturopathique (détection de remèdes et de déséquilibres ou correction de terrain).

Le but de la naturopathie est de conserver ou de redonner au corps toutes ses capacités fonctionnelles, physiologiques et hormonales par tous les moyens naturels disponibles. Et si la nature nous offre naturellement d’innombrables outils performants, pourquoi bouder des techniques bénéfiques, non invasives et non toxiques mises au point plus récemment par nos semblables.

Qu’il s’agisse de techniques mécaniques ou manuelles, d’actions physiques comme bains divers, massages, manipulations ostéopathiques, de plantes, de minéraux, de vitamines ou encore de techniques énergétiques ou informationnelles comme l’acupressure, l’acupuncture, la réflexologie, la magnétothérapie, le reiki, la morathérapie, l’antenne de Lecher, etc., ce sera à nous naturopathes et thérapeutes de faire votre choix parmi ces nombreuses possibilités. Chacun d’entre vous pourra choisir et perfectionner les méthodes ou les procédés avec lesquelles il se sentira en accord.

Quels que soient les outils, l’essentiel est d’être à l’écoute des personnes (ce qui fait cruellement défaut dans notre système de santé actuel et ce dont souffre beaucoup les « patients »), dans l’observation et dans l’attention à l’autre. La relation patient/thérapeute est basée sur l’empathie, l’ouverture, l’acceptation et l’humanité, mais surtout sur la confiance qui va de paire avec la cohérence dont fera preuve la naturopathe.